L’Indice de Masse Corporelle, ou IMC, ça vous dit quelque chose, non ?

C’est un terme que vous avez sûrement entendu des dizaines de fois, que ce soit chez le médecin, dans un magazine ou sur un site de santé. C’est l’un des outils les plus simples et connus au monde pour se faire une idée de sa corpulence. Mais voilà, même s’il est partout, l’IMC est souvent très mal compris.

Il nous donne un chiffre, une catégorie, mais que signifie-t-il vraiment pour votre santé et votre condition physique ?

Beaucoup de gens se focalisent sur ce simple résultat, le laissant dicter leur perception de leur propre corps et de leurs objectifs de fitness, ce qui peut être à la fois réducteur et démoralisant.

Ce que nous allons explorer ensemble, c’est justement cela : l’IMC, son calcul, son interprétation et surtout, ses limites.

Ce qu’il faut absolument piger, c’est que cet indice peut être un point de départ, mais il est loin de raconter toute l’histoire. Et croyez-le ou non, il n’est pas rare qu’un athlète de haut niveau soit classé en « surpoids » ou qu’une personne avec un IMC « normal » présente quand même des risques pour sa santé. La vérité, c’est que la santé est une affaire bien plus complexe qu’un simple calcul entre votre poids et votre taille.

Et c’est là qu’on intervient. Chez Unit62, on est là pour vous accompagner au-delà des simples chiffres.

Que votre but soit de perdre du poids, de prendre du muscle, d’améliorer votre cardio ou de vous lancer un défi comme Hyrox, on sait par expérience qu’une approche sur mesure, c’est ça, la clé de la réussite.

Cet article va vous donner les clés pour regarder l’IMC avec un œil critique, pour savoir l’utiliser intelligemment sans en devenir l’esclave.

Car votre parcours vers une meilleure condition physique, que vous soyez à Renens, Lausanne ou Crissier, mérite une vision plus globale et bienveillante.

Graphique des catégories de l

Comment calculer votre IMC simplement

En fait, la formule est la même pour les hommes et les femmes adultes, et elle est toute simple : vous divisez votre poids (en kilos) par votre taille (en mètres) au carré. Mathématiquement, ça donne : IMC = poids (kg) / [taille (m)]².

C’est une méthode que même décrit Santé Magazine comme un standard international. Petite astuce pour avoir le chiffre le plus fiable possible : mesurez-vous sans chaussures et pesez-vous le matin, à jeun.

Pour que ce soit plus clair, prenons deux exemples. Disons que quelqu’un pèse 90 kg pour 1,85 m.

Son calcul serait 90 divisé par (1,85 x 1,85), ce qui donne un IMC de 26,3, comme le montre l’exemple de la clinique Hirslanden.

Autre cas de figure : une personne de 63 kg pour 1,70 m. On fait 63 divisé par (1,70 x 1,70), et on obtient un IMC de 21,8.

La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de sortir votre calculatrice à chaque fois. De nombreux outils en ligne, comme ceux proposés par des portails de santé ou des sites spécialisés tel que Test Achats, peuvent faire le calcul pour vous en quelques secondes.

Vous entrez votre poids et votre taille, et l’outil vous donne non seulement votre IMC, mais aussi la catégorie dans laquelle vous vous situez. C’est un excellent point de départ pour une première évaluation.

Interpréter votre IMC selon les standards de l’OMS

Une fois que vous avez votre chiffre, l’étape suivante est de comprendre ce qu’il signifie. C’est l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a fixé les seuils standards pour savoir comment interpréter l’IMC chez les adultes de 18 à 65 ans.

Ce sont ces mêmes catégories qui sont utilisées partout dans le monde pour avoir une idée des risques liés au poids à grande échelle.


  • Inférieur à 18,5 : Insuffisance pondérale

  • Entre 18,5 et 24,9 : Poids normal

  • Entre 25,0 et 29,9 : Surpoids (considéré comme un signal d’alerte)

  • Entre 30,0 et 34,9 : Obésité de niveau 1

  • Entre 35,0 et 39,9 : Obésité de niveau 2

  • Supérieur ou égal à 40 : Obésité de niveau 3 (ou obésité morbide)

Gardez en tête que, comme le rappelle Santé Magazine, l’OMS se sert surtout de l’IMC pour évaluer les risques liés au surpoids et à l’obésité. Pour faire simple, un IMC au-dessus de 25, c’est un signe de surpoids, et à partir de 30, on parle d’obésité. C’est aussi un indicateur qui aide à estimer le risque d’avoir d’autres soucis de santé liés au poids (ce qu’on appelle les comorbidités), un point que souligne Amavita.

Si votre résultat tombe dans la case « insuffisance pondérale » ou « surpoids », le mieux est d’en discuter avec un professionnel de santé pour aller plus loin.

Illustration comparative de deux personnes ayant le même IMC. L

Les limites importantes de l’IMC que vous devez connaître

Voici où les choses deviennent intéressantes. Si l’IMC est un outil de dépistage utile, il a des failles majeures qui peuvent conduire à des interprétations trompeuses. Comprendre ces limites est essentiel pour ne pas tirer de conclusions hâtives sur votre santé.

En tant que coachs sportifs, nous voyons tous les jours des exemples qui démontrent que l’IMC seul est insuffisant pour juger de la condition physique d’une personne.

L’IMC ne différencie pas muscle et graisse

C’est sans doute la limite la plus connue et la plus importante. Le muscle est beaucoup plus dense que la graisse.

Un sportif qui pratique le renforcement musculaire de manière intensive, comme c’est le cas pour beaucoup de nos membres chez Unit62, aura une masse musculaire très développée. Son poids sur la balance sera élevé, non pas à cause d’un excès de graisse, mais grâce à ses muscles.

Par conséquent, son IMC pourrait facilement le classer dans la catégorie « surpoids », voire « obésité », ce qui serait totalement erroné.

Comme le souligne Santé Magazine, l’IMC ne fait aucune distinction entre la masse grasse et la masse maigre.

La répartition des graisses un facteur ignoré

Une autre lacune majeure est que l’IMC ne donne aucune information sur l’endroit où la graisse est stockée dans le corps.

Or, c’est un facteur déterminant pour la santé. La graisse accumulée autour des organes abdominaux, appelée graisse viscérale, est bien plus dangereuse pour le risque cardiovasculaire et métabolique que la graisse stockée sous la peau (graisse sous-cutanée), par exemple au niveau des hanches ou des cuisses. Une personne peut avoir un IMC « normal » tout en ayant un excès de graisse viscérale, la mettant ainsi à risque sans que l’IMC ne le signale.

L’impact de l’âge du sexe et de l’origine

La composition corporelle évolue naturellement tout au long de la vie.

Une personne âgée aura tendance à avoir moins de masse musculaire et plus de masse grasse qu’un adulte plus jeune pour un même IMC. C’est pourquoi des seuils différents peuvent être nécessaires pour cette population, comme le suggère Hirslanden.

Pareil, l’IMC s’en fiche complètement des différences de morphologie entre les hommes et les femmes ou selon l’origine ethnique. Pourtant, tous ces facteurs personnels jouent sur la composition du corps et peuvent rendre la grille de lecture de l’OMS un peu bancale si on s’en contente.

Il faut aussi savoir que l’IMC n’est pas très fiable pour les enfants et les ados, pour qui on doit utiliser des courbes de croissance bien spécifiques, comme le souligne justement Natura Force.

Au-delà de l’IMC pour une évaluation complète de votre santé

Alors, si l’IMC n’est pas parfait, que faut-il utiliser ?

La réponse est qu’il ne faut pas se fier à un seul indicateur, mais plutôt à un ensemble de mesures qui, combinées, donnent une image beaucoup plus précise de votre état de santé. C’est exactement l’approche que nous préconisons chez Unit62 à Renens. Une évaluation complète et personnalisée est la base de tout programme de coaching efficace.

Une mesure toute simple mais vraiment utile à ajouter, c’est le tour de taille.

Ça donne une bonne idée de la quantité de graisse abdominale, qui est un super indicateur du risque pour le cœur et le métabolisme.

Un tour de taille élevé, même quand l’IMC est dans la norme, ça doit vous mettre la puce à l’oreille. C’est d’ailleurs pour ça que Santé Magazine conseille de l’utiliser avec l’IMC pour une vue d’ensemble plus juste. Et après ça, une évaluation par un professionnel, c’est juste indispensable.

Ensuite, une évaluation clinique par un professionnel est indispensable. Mesurer la tension artérielle, la glycémie à jeun ou les taux de lipides sanguins permet de relier directement votre poids à des risques concrets pour votre santé.

Il est également crucial de prendre en compte vos habitudes de vie, comme l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et le stress. C’est un point sur lequel Amavita insiste pour une prise en charge globale.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, notamment les sportifs ou les personnes engagées dans un processus de perte de poids, des outils d’analyse de la composition corporelle sont idéaux.

L’impédancemétrie, par exemple, utilise un faible courant électrique pour estimer le pourcentage de masse grasse, de masse musculaire et d’eau dans le corps.

C’est une mesure bien plus fine que l’IMC, qui nous permet, chez Unit62, de suivre vos progrès de manière précise et de nous assurer que vous perdez de la graisse tout en préservant ou en développant vos muscles.

Un coach de Unit62 en train de discuter du plan de progression avec un membre de notre salle à Renens. C

Ce qu’il faut retenir sur l’IMC

Au final, que devons-nous penser de l’Indice de Masse Corporelle ?

Il faut le voir pour ce qu’il est : un outil de dépistage simple, rapide et peu coûteux. Il est très utile à grande échelle pour suivre les tendances de surpoids et d’obésité dans la population et peut servir de premier signal d’alarme au niveau individuel.

S’il vous place dans la catégorie « surpoids », cela vaut la peine de creuser un peu plus loin.

Mais il ne faut jamais le considérer comme un diagnostic définitif de votre état de santé. C’est un point de départ, pas une finalité.

L’erreur serait de s’arrêter à ce seul chiffre.

Comme nous l’avons vu, l’IMC ignore des facteurs essentiels comme la différence entre le muscle et la graisse, la répartition des graisses corporelles, l’âge ou encore l’origine ethnique.

Pour toute personne active, et en particulier celles qui pratiquent le renforcement musculaire, l’IMC peut être particulièrement trompeur.

Votre santé et votre forme, c’est un puzzle bien plus grand qui inclut votre force, votre cardio, votre souplesse, ce que vous mangez et même votre état d’esprit.

Donc, si votre but est d’être plus en forme, de perdre du poids pour de bon ou juste de vous sentir mieux dans vos baskets, ne laissez pas un simple indice vous dicter la marche à suivre. Trouvez des pros qui sauront voir plus loin que les chiffres pour vous offrir un suivi qui vous colle vraiment à la peau.

Chez Unit62, c’est précisément notre job. On est là pour vous aider à définir des objectifs réalistes et à les atteindre avec un suivi sur mesure, que ce soit en solo avec un coach ou dans l’ambiance survoltée de nos cours collectifs.

Votre corps, c’est tellement plus qu’un chiffre sur une balance.

Alors, prêt à aller au-delà de l’IMC pour une vision plus globale de votre santé ?

Contactez l’équipe d’Unit62 dès aujourd’hui pour un bilan personnalisé à Renens. On regardera ensemble comment notre coaching sportif et nos cours collectifs peuvent vous aider à atteindre vos objectifs de forme et de bien-être.